Livre « Tête à tête avec la Sierra Nevada andalouse » à petit prix sur kobo.
Ce matin nous décidons de jouer aux touristes et nous restons en sandalettes, car pour parcourir la …

Rien ne sert de chausser les grosses chaussures, mais par contre il nous faut ouvrir grand nos yeux et aiguiser nos papilles.
Ce qui nous a poussé à parcourir cette route c’est son altitude, enfin, surtout l’altitude du vignoble qui oscille entre 1100 et 1400 mètres.

Ce sont de touts petits ceps qui poussent dans un terrain de sable et caillasse.


Pour certaines parcelles, la pente est tolérable pour d’autres le travail ne peut-être que manuel.

Des cabanes de vignerons donne un cachet typique.

Des figuiers ont été plantés dans le vignoble, ils doivent apporter fraicheur et un peu d’humidité, car ici dans la journée le soleil transforme les terrains en fournaise.

Les coteaux en dessous des vignes sont couverts de vergers d’oliviers et d’amandiers, moins fréquemment de figuiers, ils descendent presque jusqu’à la mer. Le panorama encore une fois est grandiose.

Nous savons où nous nous rendons.
Au restaurant de la bodega Haza del lino

Non seulement ils ont des vins biologiques à des prix tout à fait correct entre 5,5 et 8,5 € qui sont excellents, mais en plus, leur restaurant sert des plats succulents.
Nous allons nous régaler de la spécialité de la maison : de l’agneau à l’ail.😋
Et surtout nous faisons l’approvisionnement d’un assortiment.

Voilà une journée bien différente sportivement, mais enrichissante culturellement.
Le soir, nous nous installons à proximité du bourg de Berchules, car nous avons repéré une rando à effectuer dans le fond de cette vallée.
Ce qui est intéressant en Andalousie, c’est que nous faisons peu de cas de la météo. Celle-ci est au beau fixe avec à partir de midi de grosses chaleurs étouffantes surtout en dessous de 2000 mètres et en dessous de 1500 c’est irrespirable. C’est la raison pour laquelle nous restons au maximum dans les montagnes.
Ce matin notre sentier va s’insinuer au dessus de ces gorges.

Nous arrivons dans un lieu où c’était réfugié un chef Maure au moment de l’invasion catholique. Il fut assassiné en cet endroit.

Mais que peut regarder comme cela Laetitia ??

C’est son illumination !!!
Un beau paysage, la montagne qui est en face de nous culmine à 2500 mètres. Mais observons de plus près les différents étages:
- Au milieu la forêt altitude 1700/2100
- Au dessus une herbe d’Alpage plus tôt sèche, mais avec des plantes parfumées tel le thym sauvage ou le romarin
- Puis au-delà de 2700 c’est le minéral qui prend le dessus.

En-dessous des forêts, c’était cultivé. Mais les arbres reprennent leur droit ainsi que la friche.
Certains endroits sont encore entretenus pour de la culture de tomates et particulièrement de la tomate cerise.
Et dans le secteur de Berchules le haricot.
Ce que l’on aperçoit, ce ne sont pas des serres, mais des filets pour empêcher le dégât des oiseaux.

L’intérêt de ces cultures à ces hauteurs :
- La chaleur en été
- Beaucoup d’eau qui dévale des montagnes.
Ce soleil et l’abondance d’eau font l’opulence et la prospérité de l’Alpujarra.
Je pense que c’est l’une des rares régions où l’on peut voir se cotoyer des amandiers et des noyers, des figuiers et châtaigniers, des pommiers, des cerisiers, des agrumes et bien sur du raisin.
Malheureusement, ce matin nous avons longer un certain nombre de ces cultures intensives et nous fûmes dépités. Tout autour de celles-ci pourrissent des caisses en plastiques, des bidons, des alvéoles de plans en polystyrène et volontairement je veux en oublier.
Mais qu’est que ces ouvriers, ces patrons ont dans la tête ? Comment considèrent-ils la terre ? Voient-il encore la beauté de ces paysages ? Comment peuvent-ils se regarder chaque matin dans une glace ?
Nous ne comprenons pas, on est dans le parc naturel de la Sierra Nevada. On voit des gardes tourner pour rappeler à l’ordre le randonneur, mais certainement qu’ils ne peuvent pas faire grand choses face à ces entreprises qui pourvoient à de nombreux emplois.
L’écologie oui, mais d’abord l’économie.
La terre n’en peux plus et elle brule de partout : France, Espagne, Portugal, Grèce… Peu importe, on continue l’absurdité et surtout à ne pas regarder la réalité en face.
Très attristé nous continuons notre randonnée profitons des sommets, observons les fleurs, des insectes et des roches aux multiples couleurs.


Et nous faisons notre part, en ramassant une canette en métal vide.
Nous dominons Berchules qui est à 1245 mètres au dessus du niveau de la mer et maintenant que nous sommes au point culminant de notre rando soit 2023 mètres ; il ne nous reste plus qu’à descendre.

Nous aimons beaucoup ces anciens sentiers qui avec le temps ont perdus de leur stabilité.

Ce sentier nous amène le long du torrent et par ces chaleurs l’eau fraiche est irrésistible. Cela devient presque une routine. (Voir nos escapades précédentes)

Nous terminons notre randonnée avec
24 kilomètres
pour 1004 en D+ et 1035 en D-
Puis nous reprenons la route de l’Alpujarra et nous nous trouvons un spot magnifique à côté du cimetière de Valor.

Nous sommes le 21 juillet voici un mois que nous randonnons dans la Sierra Nevada et nous nous sommes amusés à faire un bilan.
Les chiffres nous ont quand même surpris.
Bilan 1 mois dans la Sierra Nevada
- 274 kilomètres 275
- 17063 mètres de montées
- 17551 mètres de descentes.
- Belles promenades !😉
D’ici quelques jours nous remontons vers les sommets, nous vous attendons !
Et en attendant rendez visite au projet de mon livre sur simply-crowd.
Merci !
Salut Thierry,
Non ce n’est pas fini. Nous partons à l’extrême Est de la sierra Nevada que nous ne connaissons pas du tout et avons déjà repéré quelques belles randos. Retour par Guadix et encore bien d’autres surprises.
Alors à bientôt pour d’autres sommets.
Amicalement
Pascal
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Salut Thierry,
Mais ce n’est pas fini, nous partons
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En lisant le titre de cette page accompagné de la 1ère photo, je me suis dis « après l’effort les réconforts ». Ils les ont bien mérités après avoir atteint leurs objectifs d’ascensions dans cet impressionnant massif de caillasses.
Et bien non, ils ont une telle pêche qu’ils en remettent un coup aujourd’hui. Le bilan est en effet impressionnant au terme d’1 mois de pérégrination en bivouac. Chapeau et bon retour !
Thierry
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