Pour la finalisation, avec Laetitia, on reprend l’ouvrage et nous effectuons ensemble une lecture à haute voix. On se relaie, pendant qu’un lit, l’autre ouvre toutes grandes ses écoutilles pour entendre ou cela accroche et manque d’harmonie. Dès que les mots s’embrouillent, ensemble, nous reprenons, relisons et si c’est nécessaire, j’appuie ma tête sur ma main, tel le penseur de Rodin, et je perfectionne, je vais dans de la précision, je joue avec le détail.
C’est lorsque nous prononçons le dernier mot que le livre est fini et que nous allons pouvoir vous inviter à le lire. Sachant qu’avec tout ce travail, il va rester des coquilles.
Normalement, pour qu’un texte soit nickel-chrome, il doit être lu par sept personnes ou travailler par des professionnels.
Et encore quand je relis mes deux livres édités chez Maïa où normalement l’éditeur reprend le texte avec des logiciels de professionnel, on arrive à retrouver des coquilles.
Alors je vous demande énormément d’indulgence. J’ai écrit ce livre pour que vous rêviez, vous partiez avec nous sur les sentiers ou au sommet admirer le paysage. Que vous sentiez le parfum des plantes et le vent souffler dans vos cheveux. Un livre ne se lit pas, on s’y laisse transporter, on voyage, on en oublie le lieu où l’on se trouve et l’on est triste de fermer la page, impatient de s’y replonger. Terminé, on le caresse avant de le ranger sur une étagère ou de le prêter ou donner pour partager l’aventure avec d’autres personnes.
A suivre…