Passé la cinquantaine j’avais une interrogation lancinante.
Pourquoi ai-je dû vivre tous les problèmes que j’ai croisés dans mon premier tiers de vie ?
Et je me doutais bien que ce n’était pas fini.
Je me demandais fréquemment ; mais à quoi cela peut-il m’être utile?
Certain disent, à grandir, à comprendre le sens de la vie, je suis d’accord avec ces hypothèses et effectivement je voyais bien que ces expériences me changeaient ou modifiaient ma vision des choses. Mais en dehors de cela je n’en voyait pas une réelle utilité, j’engrangeais et je stockais.
Mais à quoi bon ?
Une satisfaction personnelle ? Un moyen de me sentir supérieur voir de dénigrer ou mépriser les autres ?
Cela n’a jamais été mon idéal de vie.
J’ai toujours plutôt eu un comportement humain, d’entraide. C’est la raison qui m’a amené à m’engager syndicalement esperant changer le monde. C’est aussi celle qui m’a poussé à créer une association dans mon entreprise pour emmener mes collègues randonner dans les Vosges et leur permettre de s’emerveiller devant la nature. Ou encore de créer une mutuelle au sein de mon service pour aider les copains. Ainsi fut faite ma vie. Dans l’idée de partage, d’entraide.
Me voici avec un hangar bien rempli d’une multitude d’expériences de tout ordre, et après ?
J’ai eu un début de satisfaction quand j’ai fait l’accueil de jeunes en difficultés. Je trouvais les réponses à leur apporter au travers de la richesse de ma vie. Cela ne s’apprend pas dans les livres et les diplomes.
[Voir mon livre Lever de Soleil sur la Vie.]
La vie tant au travers des moments de pleure que des instants de rire est une aventure. J’ouvre enfin les portes de mon hangar « expériences ».
J’ai ma réponse, ma passion d’écrire me permet de répondre à ce besoin de partager cette abondance de sentiments appris au travers des aventures de la vie.
Oui ! J’aime me comparer à un aventurier, qui par sa seule force physique, son intuition, son bon sens, sa persévérance va vaincre un sommet ou traverser des lieux inhospitaliers.
Je n’ai pas de références ou de diplômes, j’aime la vie et la considère comme une aventure extraordinaire dans laquelle il faut oser, il faut avoir de la ténacité pour percer les secrets qui ensoleillent chaque journée.
C’est une passion que de raconter cette richesse accumulée au fil des ans. Comment relever la tête et à nouveau sourire à la vie après le décès d’une épouse puis d’un fils. Que ce soit dans mes voyages à vélo ou en randonnée j’arrive toujours à effectuer des ponts avec les expériences de la vie. Énormément de situations permettent de faire le lien tel que l’effort, la perspicacité, la volonté et le défi envers soi-même.
La plus belle des écoles se trouve dans la nature en l’observant, en s’émerveillant, en étant attentif à son évolution. J’y ai souvent puisé ma force accompagnée de grâce. Se laisser envahir par le silence des sommets ou juste écouter le vent.
Dans son observation la nature nous impose la patience, la lenteur et la précision. La nature c’est un spectacle qui nous offre l’occasion de rêver. Que ce soit devant un lever de soleil, un ciel étoilé, le travail des pollinisateurs, le chant d’un oiseau ou la finesse d’une fleur.
La nature m’a appris que je n’ai pas besoin d’avoir, de posséder pour être heureux.
C’est ces ponts que je transmets dans mes livres, dans » Tête-à-tête avec la Sierra Nevada Andalouse » je ne me contente pas de vous parler des paysages car très vite cela serait lassant. Je fais un pont entre ceux-ci et ce que la montagne et la randonnée m’apprennent. Car dans la montagne chaque pas est une leçon.
Mais au fait n’est-ce pas la même chose avec la vie?
Concernant mes premiers livres j’ai déjà reçu un certain nombre de messages émouvants où l’on me dit :
« J’ai lu ton livre cela m’a aidé, cela m’a fait grand bien »
« Ton livre m’apaise, me fait rêver de nature, de simplicité et d’humanité. »
Je me suis toujours dit que si mes écrits peuvent aider une personne alors c’est formidable, j’ai réussi.
Au moment de la sortie de ce troisième livre je peux dire que mon pari est gagné. Cela me motive juste à continuer à partager mes émotions, ma vision et ma philosophie.
J’écris avant tout car cela me fait plaisir, j’ai du mal à vous partager l’émotion ; quand je commence à écrire c’est comme si un feu d’une douceur agréable s’allume dans mon ventre et me donne un dynamisme inépuisable.
Au soir de la première journée de parution, je sais que 7 livres ont déjà été commandés sur Kobo.
Vous ne vous imaginez pas de la joie que vous m’apportez. Ne vous arrêtez pas là, écrivez un avis afin que le partage se propage.
Vous m’offrez un cadeau merveilleux une revanche sur une scolarité exceptionnellement mauvaise où j’ étais le bon à rien, implicitement celui qui ne » vau-rien « . Ecoutez ce mot vau-rien. J’ai entendu cela une partie de ma jeunesse je peux vous dire une fois l’âge adulte c’est une lutte quotidienne pour devenir » va-l’heureux. «
Je n’en veux à personne, j’apprécie mon chemin et je vous remercie de m’accorder un peu de valeur! C’est un élan d’amour que je ressens pour vous cher lecteur.
Merci ! Merci ! Merci !
N’hésitez pas à partager autour de vous 😉
Bonjour Pascal, merci pour ton message et bravo pour ton abnégation.
Sauf si cela m’a échappé, y aura-t-il une version papier de ton 3ème bouquin, comme les précédents ?
Amitiés, Thierry
J’aimeAimé par 1 personne