Suite de la réponse ouverte

Donc en toute conscience, nous partons au Portugal passer l’hiver.

Nous savons que ce n’est pas la bonne solution pour vendre des livres, mais nous sentons cela juste pour nous. Je n’ai jamais écrit pour faire du business et pour l’instant c’est certainement la plus mauvaise affaire que j’ai faite, nous avons un stock d’une valeur de 2200 €.      

Nous décidons de ne pas nous prendre la tête avec la vente et de continuer à mener notre vie en harmonie avec nos choix. Je comprends que sans notoriété, ou un coup de pouce parfois miraculeux de quelqu’un de renom ou d’une maison d’édition qui flaire la bonne opération, la vente est compliquée.

De plus, j’ai envie de dire à chacun son métier j’ai une passion pour l’écriture. Avec Laetitia, nous sommes capables de fournir des efforts, mais investir énormément de temps pour commercialiser ce n’est pas notre truc.

Nous nous rendons compte que nous avons du mal avec les obligations et une organisation à long terme, nous préférons vivre en nous laissant porter au vent telle la semence du pissenlit. Que la vie nous dépose en des lieux isolés sur des sentiers de randonnées loin de la foule.   

Nous trouvons également incohérent de parcourir quelques milliers de kilomètres en France comme nous l’avons fait en automne pour assurer ces séances de dédicaces et vendre 4 livres. Dans le contexte actuel, chaque citoyen doit réfléchir à sa consommation d’énergie, si nous ne faisons pas cela, nous allons à l’encontre de notre éthique de vie.

Certes, on pourrait y aller à vélo, nous y avons pensé, mais pour les livres il me faudrait une remorque et je me retrouverais avec un vélo de 100 kilos. Certains diront et le vélo électrique ? Là c’est un autre débat*, il est sûrement utile dans certains cas, tels les vélos cargo en ville ou pour des personnes avec handicap. En ce qui me concerne, tant que j’ai la force, je reste attaché au vélo musculaire.

Avec ces explications je pense que toi, Thierry et les autres, vous comprenez les difficultés du petit écrivain et notre décision de faire paraître ce livre en e-book.

La promotion par les réseaux nous laisse plus de liberté. Je sais et je suis le premier à aimer avoir un livre en main, le feuilleter, caresser la couverture quand il est terminé…

Alors je dis, sait-on jamais… et oui supposons, de nombreux avis positifs sur Kobo attirent le regard d’une maison d’édition qui veuille m’éditer sans vente participative alors tout est envisageable.

Après toutes ces explications que j’espère assez claires, vous comprenez, chères lectrices, chers lecteurs, pourquoi je dis que vous êtes mes meilleurs ambassadeurs.

Merci de m’avoir lu jusque là, merci de commander mes livres soit sur le site Maïa soit l’e-book Kobo et d’y mettre un agréable commentaire.

Et enfin, partager au maximum autour de vous, l’existence de mes livres.

Je ne peux vous dire qu’une chose Merci de nous suivre à travers mes écrits.

Et je vous annonce un périple pour le début de semaine. 

On compte sur votre présence. 

*Le vélo et la voiture électrique, soit disant la future transition verte. Nous sommes informés des milliers d’hectares de forêt, d’espace sauvage qui ont commencé à être détruits en Suède au niveau du cercle polaire pour la construction de mines et d’une énorme usine de fabrication de batteries. Lors de notre voyage à vélo, nous avons vu et aimé cette nature, cela nous donne le frisson en pensant à ce qui se passe. Ce n’est qu’une solution pour des multinationales avides de dollars qui ne veulent qu’une chose que chaque être humain de la planète continue à consommer.

La solution se trouve dans notre comportement de consommation individuelle. Mais je ne fais pas de reproches à qui que ce soit, car je sais qu’il n’est pas facile d’être cohérent sur tous les plans, a chacun de trouver sa solution.

Page Facebook auteur : https://www.facebook.com/PascalThibaulot

Catalogue des éditions Maïa

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