Hommage à nos jambes, le poème du cycliste heureux

Les deux demoiselles,

Tournent comme ritournelle,

Les kilomètres avalent,

Pour notre régale,

Pédale, pédale sans relâche,

Du froids de la Scandinavie,

La chaleur Espagnole nous ravie,

L’Europe une fois traversée,

Les demoiselles sont bronzées,

Tourne, tourne sans relâche,

La caresse du vent,

La chaleur du soleil levant,

Vous donne force et puissance,

Beauté, grâce et luisance,

Déroule, déroule sans relâche,

Le soir massage à l’arnica,

Le matin en forme on remet ça,

Le gros effort est de lancer la monture,

Pour garantir une belle allure,

Enroule, enroule sans relâche,

Le bonheur est dans l’instant,

Quand l’effort est violent,

Le projet se réalise,

La vie est une gourmandise,

Pédale, pédale sans relâche,

Côte à côte les quatre demoiselles,

Heureuse et harmonie leur gestuelle,

Déclivité, bien pénible pour les belles,

Elles répondent toujours présent à l’appel,

Tourne, tourne sans relâche,

Allemagne, Suède, Cap Nord,

Danemark, Belgique où est notre sort,

France, Espagne voilà que l’on déboule,

Au Portugal loin de la foule,

Déroule, déroule sans relâche,

La serra d’Estrela en tour d’honneur,

Monte de bonne humeur,

Dans un pourcentage ultime,

la danse se termine,

Enroule, enroule sans relâche,

L’Europe du nord au sud,

Avez parcouru avec plénitude,

Douleurs, Courbatures sont méconnues,

Pour les demoiselles un merci sans retenu!

Pied à terre, les belles fourmillent pour de nouvelles aventures

Pascal

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