Mon livre Cheminer du rêve à la vie à vélo est terminé. Sa parution en format numérique
effectuée nous allons respirer l’air des sommets de l’Algarve.

Réussir un objectif est une libération et celle-ci nous a donné envie de nous envoler vers les étoiles.
Pour cela nous partons sac à dos rejoindre un point géodésique marqué d’une borne. Prendre de la hauteur, apercevoir la mer au loin, être au centre de toutes ces serra avec le chant des cigales et la caresse du vent c’est ici que débute la romance.

Après une montée abrupt et même si le soleil décline, sa chaleur nous aura permis d’évacuer tant de transpiration qu’au sommet j’ai pu essorer short et tee-shirt.

Mais nous avions tout ce qu’il faut pour nous reconstituer. A commencer par une bière qui désaltère, peut être pas aussi bien que l’eau, mais donne temps de plaisir malgré sa température adapté à l’air ambiant.

A cela suit un vin bien corsé de l’Alentejo avec un » paio » saucisson local que j’apprécie.

Quelle joie de retrouver notre cabane et vue la température pas besoin de double toit. Ici à 580 mètres d’altitude une brise de force moyenne va souffler toute la nuit et nous offrir une ventilation bien agréable en cette période caniculaire.

Le coucher de soleil produit toujours sur nous autant d’émotion,

d’allégresse.

Au loin la côte éclairée de mille feux avec certainement un incessant brouhaha et nous sur ce sommet perdu dans la nuit où le silence nous enveloppe.
Deux heures du matin il est temps de se réveiller pour observer le ciel illuminé d’innombrables vers luisants dont la luminosité met quelques années lumières pour nous parvenir.
Et voilà que l’univers est traversé par une étoile filante, puis une autre, certaines sont très éphémères, d’autre prennent le temps et nous apprécions leur queue quand tout a coup dans cette obscurité l’une d’entre elle nous donne la sensation d’avoir explosé. Magnifique cette torche de luminosité.
Les paupières se font lourdes nous repartons nous allonger sur nos matelas, avec cette chaleur pas la peine de se glisser dans le duvet. Le vent caresse la nudité de notre corps d’une douce fraîcheur.
L’obscurite disparaît voici déjà l’aube, nous nous préparons pour un lever de soleil Coruscant. Déception l’horizon est nuageux et le soleil fait son apparition enveloppé d’ouate.

Après un agréable petit déjeuner accompagné par les premiers balbutiements de la cimbalisation des cigales ; il nous faut parcourir les 10 kilomètres qui nous séparent de notre camp de base. Le chemin que nous allons emprunter s’éloigne avec des méandres dans un vallon pour une destination infinie.

Ne serait ce pas une ressemblance avec notre chemin de vie, nous ne savons pas quand il se termine ; quant à sa destination tout dépendra de nos décisions à chaque bifurcations…

Le lien avec la nature est un moment privilégié que chaque être humain devrait être capable d’apprécier, car elle est toujours en capacité de montrer sa force. Il y a quelques années, un incendie ravagea le secteur, nombreuses sont les plantes qui on retrouvé la vie, tel ces chardons qui nous partage leur beauté et leur finesse ,



ou alors ce chêne liège qui pourtant imputrescible n’a pas résisté aux puissance des chaleurs du feu.

Les Hommes que je regarde vivre jettent à tour de bras mégots de cigarettes, canettes , masques chirurgicaux …
Savent-ils que la terre sans les végétaux va survivre encore 2 ans avant disparition de toute vie, sans la faune 5 ans, sans les insectes 4 ans,

sans l’eau quelques mois mais l’absence de toute vie humaine cela ne change rien, elle continue tranquillement ces cycles et saisons.
Cela mérite méditation ; non !🤔
La marche à pied douceur pour l’ Être qui donne le temps d’écouter, de partager, de sentir son corps vivre.
Émerveillement devant ses sentiers bordé de muret,


ou ces caroubiers aux troncs bizarroïdes et uniques qui nous rapproche de notre destinée !



Et retrouvez mon livre sur :
Oui magnifique balade. Là nous sommes partis pour une semaine de vélo. Nous remontons la nationale 2.
Nous espèrons à l’automne pouvoir t’amener le livre papier.
Pascal
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Avec le chant des cigales, on sent l’air surchauffé de l’Algarve jusqu’ici, dans le Rhône.
Merci pour cette jolie balade tellement paisible.
Bien amicalement, Thierry
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