Andalousie à vélo: la traversée du rio Guadalquivir ,étape 17

Que ce n’est pas facile de dormir dans une maison où il n’y pas d’air. Pourtant toute les portes et fenêtres étaient ouvertes mais aucun souffle. C’est la ville ! Ce manque d’air et de fraîcheur coupe mon sommeil vers 2 heures du matin.

Pour finir m, la maison se réveil vers 8h 30. Borja nous prépare un petit déjeuner incroyable, tortillas, miel de bruyère de la casa, confiture, beurre, pain grillé et café. Et encore de belles discussions. Enfin nous préparons nos affaires, Borja n’en revient pas de notre équipement et prend de nombreuses photos. Il pèse notre sac de cuisine: 8kg 500.

Avec des éclats de rire qui font que la photo est flou!😂

Il est mort de rire, complètement différent du cycliste qu’il a hébergé une semaine avant qui est sur du minimalisme, transporter le moins possible, il hésitait même à prendre une boîte de sardines !

Mais voila le moment de partir est venu encore quelques photos l’accolade de l’amitié et les premiers coups de pédales. C’est sûr nous nous reverrons!

Gracias !

Depuis hier, nous sommes intrigué par le système de récolte du coton. A peine 10 km d’effectué, voici que dans un champs un cultivateur récolte le coton avec une machine semblable aux moissonneuses batteuses.

On prend des photos, on s’arrête pour regarder et il nous fait signe de venir pour nous montrer le fonctionnement de cette machine. Nous aimons beaucoup les gens passionnés par leur métier et qui on envie de le faire découvrir.

Des petits dents tournent très vite ramasse les petites pelotes de coton pour qu’elles adhèrent bien à ces dents picots les dents sont arrosée avec de l’eau

Puis c’est un gros aspirateur qui renvoi la pelote dans une cage de stockage se trouvant à l’arrière de la machine. Merci monsieur l’agriculteur, alors là si la vie ne nous sourit pas…

Nous repartons et la route longe les champs de coton, mais qu’est ce que tout ces oiseaux ?

Nous voici maintenant au milieu des rizières. Ils broient la paille avec d’énormes tracteurs et cela fait le régal d’oiseaux de toutes sortes:

  • Cigognes,
  • Mouettes
  • Hérons garde boeuf,
  • Aigrettes
  • Ibis noir…

Nous arrivons à Los Palacios y Villafranca, aux portes de la ville un magnifique parc nous accueille. Cela va nous changer de nos deux dernières pauses de midi. Dans ce parc nous nous sentons bien, les oiseaux sont nombreux, ils nous comble d’un grand calme. Nous y faisons une promenade et il est conçu avec goût et intelligence pour l’équilibre de la flore et faune.

Nous franchissons une belle avenue de palmiers

Nous quittons la ville et cette fois ci appuyons sur les pédales pour aller à la rencontre du fleuve Guadalquivir, celui-ci traverse Cordoue et Séville. A Séville il y a d’ailleurs un port très important, le fleuve mettant la ville en lien direct avec la mer.

Nous arrivons au bac pour traverser le fleuve alors que passe une énorme péniche russe.

Nous aimons ces traversiers, cela nous rappelle tant de souvenirs dans nos voyages à vélos. Traversées du Rhin, de la Meuse, des lacs en Suède…

Le rio franchit, une pause rafraîchissement avec du raisin et nous repartons dar dar pour notre dernier round de la journée. A la sortie du bac nous sommes à Coria del Rio. La traversée de la ville et les kilomètres qui s’en suivent sont très pénible vue l’importance de la circulation. De nombreux automobilistes nous saluent à coup de klaxon, un groupe de cyclistes nous doublent et nous lancent des mots encourageants. Cependant, ce qui nous fait le plus de bien, c’est de nous retrouver sur une route traversant une forêt de pins où la circulation est presque inexistante. Et c’est dans ce lieu que nous allons passer notre nuit, après 81 km et 218 m de D+.

Pour l’instant fini les étapes difficiles de montagnes nous nous dirigeons vers la mer, alors nous pouvons abuser un peu et dégustons un vin de Manzanilla. Vin voilé au parfum très particulier. Accompagné de queso de cabra et une confiture piquante. Que veux t’on de plus … Nous rien !

Et voici une fois la bouteille vide 🤪

Superbe journée,

le coeur illuminé de

ces belles rencontres

et on déguste

non seulement

le vin

mais aussi

notre liberté !!!!

Sous un ciel où les étoiles s’allument lentement, nous montons juste la moustiquaire de la tente car il fait bon ce soir.

Nous pouvons admirer le ciel,

au loin une chouette hulule,

la nuit enveloppe petit à petit les pins, leur donnant des formes tentaculaire.

Le silence,

les grillons chantent et nous allons nous endormir,

pour demain à nouveau vivre

une belle journée…

2 commentaires sur « Andalousie à vélo: la traversée du rio Guadalquivir ,étape 17 »

  1. Elle est pas belle la vie ?…. La chance vous sourit ou elle sourit aux audacieux, c’est selon. Merci pour cette étape paisible et intéressante (la récolte du coton), sans parler du vin de Manzanilla qui met des couleurs sur vos visages déjà hâlés.
    Bonne journée !
    Thierry

    Aimé par 1 personne

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