C’est avec enthousiasme que le soir après la journée de marche j’écris ce blog, mais avec la fatigue je me rend compte que les tournures de phrases et le vocabulaire ne sont pas toujours au rendez-vous ; merci de votre indulgence 🙂
Une réflexion rapide sur ce qui se passe en Ukraine. Agissant pour un monde de paix et justice depuis mes années de militant à la JOC avant mes 20 ans ; je ne peux ressentir que de la tristesse.
La question est : que pouvons nous faire ? Vivre en harmonie avec soi-même et avec les autres ; éliminer toute pensée de haine envers quiconque. De grands penseurs et philosophes nous ont démontré la puissance de la pensée.
Notre responsabilité : ayons de la gratitude pour ces innocents qui se retrouvent dans le conflit. Soyons porteur de pensées d’amour et de paix.
Personnellement je pense que dans tous conflits il n’y a pas un loup et un agneau et avec une bonne volonté on trouve toujours des solutions. L’on ne nous donne que des bribes d’informations pour nous amener à prendre une position de haine.
La guerre, un massacre de gens
Paul Valéry
qui ne se connaissent pas,
Au profit de gens qui se connaissent,
mais ne se massacre pas.
Continuons de vivre dans la joie et la paix avec nos proches, profitons de l’instant présent , refusons les infos douteuses et anxiogènes voilà comment nous pouvons aider les Ukrainiens.

Ce matin physiquement : tout va bien. Moralement : tout va bien. Psychologiquement : tout va bien.
Nous pouvons donc repartir sereinement surtout qu’à midi nous retrouvons les copains pour déjeuner à Alte.
Puisque je parle repas je vais vous expliquer comment nous nous alimentons durant cette randonnée.
Petit déjeuner : De l’eau avec 5 pastilles de spiruline. Deux tasses de café avec du pain, du chorizo portugais, du fromage, une banane, des dates et du gingembre. Sachant qu’il peut manquer certains aliments comme la banane.
Dans la matinée selon nos sensations et la longueur de la marche, nous pouvons prendre une ou deux barres énergétiques.
Déjeuner : afin de ne pas surcharger nos sac à dos, nous prenons ce repas dans un bar ou restaurant. Au portugal on mange bien pour 20 à 25€ pour deux, boisson comprise. Si il n’y a pas de resto au moment de midi , nous pouvons prendre une grande collation dans le milieu de matinée qui nous permet de tenir jusqu’au soir.
Le soir : nous cuisons des pâtes ou de la semoule avec une sauce lyophilisée Nous avons toujours du fromage et des petits gâteaux.
Cette explication est une vue d’ensemble sur notre voyage. Notre règle, ne pas avoir de règle, et surtout on mange quand on a faim sans s’occuper des horaires sauf pour les restos. Nous restons rigoureux sur un gros petit déjeuner.
Pour cette journée, le soleil est de retour et nous sommes bien content. Ce matin nous avons 15 kilomètres à parcourir, nous traversons le bourg de Benafim et il nous reste encore 10 kilomètres pour atteindre le charmant village d’Alte.
Nous ferons face à la Rocha da Pena où se situe une tres belle randonnée qui permet d’accéder à ce plateau avec une vue incroyable.

Nous traversons de nombreux vergers de caroubiers, ces arbres nous époustoufles par leur tronc important et biscornu mais aussi par la sensation de force de vie qu’ils transmettent.


Nous passons des hameaux où nous voyons avec désolation de nombreuses maisons à l’abandon et tombant en ruines, alors cela nous fait chaud au coeur losqu’une belle façade se dévoile à nos yeux.

Un peu plus loin les tuteurs de ce caroubier lui offre une ronde.

La roche de la région a dû être travaillée, voire ciselée par l’eau ; certaines ont des formes expressives..

Nous voici à Alte, nous retrouvons Marianne, Anne, François et Jean-Luc pour le repas. Ce fut un repas presque gastronomique loin des casses croutes de randonneur. Magnifique moment de convivialité. Et merci au serveur pour son humour.



Après ce savoureux repas, nous réendossons nos sacs pour poursuivre notre marche ; vu le temps passer au restaurant nous savons que nous ne ferons guère plus de 5 kilomètres avant le moment de trouver le lieu de bivouac.
Mais ne voila t-il pas que nous croisons une fontaine. Même si aux alentours il y a quelques maisons c’est trop tentant de nous débarrasser de notre transpiration.

Nous marchons depuis six jours et nous ne nous sommes pas encore laver si ce n’est un peu d’eau dans le visage. Le soleil brille, il fait bon et c’est parti pour un nettoyage des pieds à la tête.

Nos petons furent heureux de sentir l’eau froide alors qu’ils étaient entrain de bouillir dans les chaussures.
Nous repartons revigoré, traversons une belle vallée avec des jardins florissant. Une montée sur un sentier sillonant entre d’anciens murets pour arriver au détour d’un virage dans un hameau. Nous aimons ces quelques maisons toutes blanches accrochées aux flancs d’une colline et qui profitent des rayons du soleil.

Il est déjà l’heure de trouver le lieu de bivouac, ce soir nous sommes obligé de chercher, car nous sommes entourés de vergers. La terre est retournée et les cailloux règnent en maître et les friches avec des arbustes piquants empêchent toute pénétration.
Qui cherche trouve et nous voici installé dans le haut d’un verger de caroubiers, on a trouvé un petit emplacement herbeux que nous avons d’abord déblayer de ses cailloux. Une journée un peu plus tranquille avec 20,600 kilomètres pour un dénivelé de +451 mètres

A demain pour la suite de notre itinérance, le paysage va changer parait-il. Et je repondrais à une question technique posée par Thierry.