Voilà déjà une semaine que nous avons débuté la traversée de la Via Algarviana. Nous avons parcouru 212 kilomètres, mais que de contraste entre les premiers jours; nous marchions alors dans des zones désertiques et actuellement, nous nous retrouvons dans un secteur plus agricole où les villes se succèdent. Quand à notre forme tout va bien, au fil des jours le corps s’adapte et nous y gagnons en efficacité.
Depuis notre départ le ciste nous entoure, plante méditerranéenne elle embaume les coteaux et les vallons. Quand la floraison est à son paroxysme, les flancs des montagnes sont aussi blanc qu’une robe de mariée et le parfum devient ennivrant. Pour l’instant les fleurs émergent des buissons avec parcimonie.
Nous trouvons le cistus crispus,


Le cistus populifolius


Il existe aussi le Halimium Humbelatum, je ne l’ai pas encore vue.
Et le cistus ladanifer

Ne quitter pas le Portugal tant que vous n’avez pas vu les coteaux fleuris de ce blanc éclatant, illuminant la montagne. Cette floraison s’accompagne d’un parfum qui émane de chaque buisson et vous ennivre sans excès vers l’émerveillement.
Notre journée de ce mardi commence par un lever de soleil flamboyant.

De suite la nature nous arrête par sa grâce et sa finesse


Nous empruntons une piste qui nous élève au milieu d’une guarigue parsemée de pins, de chêne et d’eucalyptus, au sommet le panorama nous enthousiasme.

D’un bon pas nous avançons, car nous savons que notre repas de midi va être un beau moment. Mais quel crève coeur que de voir ces montagnes misent à nue pour la culture d’eucalyptus. Alors que l’on connaît la faciliter dont ce bois s’embrase en été.
Ici aussi les intérêts financiers passent avant la nature et le respect humain, car c’est bien l’argent public qui est utilisé pour éteindre ces incendies. Pour nous extirper de toutes pensée négative Laetitia aperçoit deux biches qui déguerpissement en entendant le martèlement de nos bâtons au sol.

Moment intense car justement cela nous manquait de ne pas pouvoir observer de gros gibiers.
Une belle descente et nous méritons bien une pause. Lors de celle-ci une fleur attire mon attention par sa finesse.

Il est 11 heures 30, nous voici à Silves, ville que nous avons déjà plusieurs fois visité et que nous aimons bien. Non seulement pour les cigognes

qui rappelle ma région natale, mais aussi le cachet architectural.

Et nous retrouvons Marianne et François, cela va nous permettre de faire un petit tour en méhari afin de nous rendre au supermarché pour nous ravitailler. Laetitia a trouver des semelles pour ses chaussures afin de soulager ses pieds. Elle avait juste oa sensation qu’à chaque pas de nombreuse aiguilles lui rentrait dans le talon. C’est à ce moment que l’on prend conscience que nous faisons beaucoup de pas. J’apprécie la volonté de Laetitia, nous sommes bien en phase ensemble.
Wim nous rejoint juste à temps pour aller au restaurant. Laetitia qui souhaite améliorer son portugais est chaque fois déçu , les serveurs parle très souvent la langue de Molière. A nouveau nous avons un serveur plein d’humour. Que nous sommes bien en ce Portugal, des paysages variés, un balisage dans l’ensemble très bien, de bon repas et des gens accueillant et plein d’humour. Mais que voulons nous de plus ?? Savoir apprécier ces instants vaut tout l’or du monde et bien plus encore, car ils apportent un bonheur de vivre, il donne un équilibre intérieur qui ne peut que favoriser une belle santé !
Conseil gastronomique : la » Taverna Portuguesa » à Silves.

Encore un merveilleux moment qui reste dans le coeur et dont les rires vont résonner longtemps en nous.
Le moment de repartir arrive nous sommes escorté par notre fan club jusqu’aux début de la Via Algarviana.

Sortie de la ville, la digestion se fait doucement quand devant nous se dresse un mur. Il nous est impensable que l’on nous fasse monter une telle chose et pourtant le balisage s’en va dans cette pente abrupte. Et pendant les trois heures de notre randonnée de l’après-midi les murs vont se succéder avec des descentes au même pourcentage.

Au sommet de l’une de ces rampes un observatoire, en ce qui nous concerne nous sommes heureux de nous libérer un peu de nos sacs.

Le soleil décline doucement dans le ciel, nous trouvons un emplacement pour la tente en bord de piste

et nous profitons d’un agréable coucher de soleil en lui demandant de revenir demain. Belle journée pour 25 km.

Ce soir pas de réseau quand vous lirez cette article nous aurons déjà le sac sur le dos et nous serons dans la montée de… A suivre !
Salut Thierry,
Nous nous régalons et c’est avec toujours le même plaisir que nous partageons ce qui nous réjouis chaque jour.
Si l’on arrive à transmettre un peu d’ambiance, de parfum et de notre sueur c’est formidable.
Merci de nous suivre aussi assidûment depuis 3 ans,🤩 est-ce que tu t’en étais rendu compte!
Bien amicalement.
Pascal
J’aimeJ’aime
Chouette étape où l’on retrouve les odeurs, les couleurs et les visages de l’Algarve familier.
Merci de nous informer si régulièrement, nous vous accompagnons avec plaisir et un peu d’envie (pour ma part en tout cas).
Bonne route !
Thierry
J’aimeAimé par 1 personne