Nous garons le véhicule dans la ville de Monchique. Sur le site internet de la via algarvina, nous avons téléchargé plusieurs traces gps pour se créer un itinéraire particulier.
Cette ville connue une croissance économique grâce aux forêts et au travail du bois. De nos jours, l’industrie forestière a bien diminué mais nous pouvons observer des arbres majestueux.
Nous commençons par découvrir un eucalyptus monumental.
Nous déambulons dans les ruelles de la ville, pour la quitter en direction du nord ouest. Ça grimpe fort et nous apprécions l’architecture des petites maisons bordés de terrasses, dispersées sur les flancs de la montagne.
Nous avons pris de la hauteur et notre regard se porte au loin
La trace que nous suivons n’est pas balisé, mais croisons de temps en temps d’autre parcours, le secteur propose beaucoup d’itinéraires différents.
Et aussi de nombreuses fleurs éblouissantes et différentes…
Nous arrivons à la rivière seixe qui prend sa source au sommet de Monchique,
elle se jette dans l’océan au niveau de Odeceixe et fait la frontière entre l’Algarve et l’Alentejo pendant quelques kilomètres.
On peut y sentir une douce fraîcheur, y contempler un platane immense,
Et observer un ancien moulin à eau restauré, le site est bien aménagé et il doit être agréable de pic niquer au frais en été.
Notre parcours s’élève et nous découvrons la face nord du massif , malheureusement un incendie à sévit il y a peu de temps et le prochain arbre remarquable a brûlé.
De jeunes forêts d’eucalyptus repoussent et il semblerait que cette roche ai protégé ce chêne.
Et sur ces roches des plantes grasses trouvent ce qu’il faut pour grandir!
C’est une vallée ouverte très agréable que nous remontons où il reste encore un peu de culture, mais il est quand même regrettable de constater les nombreuses terrasses agricoles gagnées par la friche.
Devant l’une de ces fermes, nous voici figés pour admirer les fleurs éclatantes d’un camélia du japon.
Notre sens olfactif s’énerve, nous humons avec force ce parfum qui envahit l’espace et qui nous est bien connu. Le sureau ! Nous sommes surpris d’en trouver ici, c’est un arbuste bien connu dans nos régions de l’est de la France. L’on se régale de ses fleurs cuisinées en beignets ou encore transformées en limonade. Laetitia ne résiste pas de s’en imprégné à plein poumon.
Nous continuons notre ascension et devons trouver un chemin hors piste car l’itinéraire initial est devenu privé. Impossible de passer, nous devons nous fofiler dans les ronces et fougères.
Nous passons par le sommet et après un casse croûte nous prenons un agréable sentier de crête.
Le ciste est en fleur et c’est toute la montagne qui s’enveloppe d’une parure blanche de pureté.
Au retour nous passons devant un arbre qui n’est pas notifié comme remarquable mais que nous avons remarqué.
Au centre ville profitons d’une belle terrasse pour se rafraîchir autour d’une boule de glace et d’une eau gazeuse.
Un bon ravitaillement culinaire chez :
Enchidos tradicionais Fatima Varela
En direction de Alferce, le magasin est petit, mais les produits de bonnes qualités. On a apprécié le molho de arroz.
Le vendeur de fruits et légumes à côté est également de qualité.
Ravitaillement en eau :
Peu avant le sommet, une eau de source fraîche et pur coule pour notre plus grand bonheur. On en profite pour remplir tous nos récipients de ce précieux liquide.
Puis nous passons une dernière nuit sur les hauteurs..
Quelques liens pour découvrir les randonnées autour de Monchique :
Pour en savoir plus, retrouvez les articles concernant notre traversée l’Algarve à pied sur la via Algarviana.
Nos rêves de bohèmes 
Encore une belle page de souvenirs et de photos toutes plus magnifiques que les autres.
Merci beaucoup pour ces dépaysements absolus ! Amitiés Thierry
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Ce massif est très beau.
Nous nous y sommes régalés
Merci!!
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Merci de partager cette belle randonnée, les photos sont magnifiques, à votre image.
Bravo !
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