Livre « Tête à tête avec la Sierra Nevada andalouse » à petit prix sur kobo.
C’est incroyable notre bivouac est installé à une altitude de 1600 mètres et nous avons eu trop chaud!
Nous avons un petit soucis avec le matelas de Laetitia :
Son matelas gonflable a rendu l’âme lors de notre dernière rando. Elle a emmener son matelas de yoga espérant que cela fera l’affaire, mais le résultat n’est pas concluant et tenter de dormir à même le sol, c’est très dur!
Une nuit réparatrice est importante quand on fournit de gros efforts dans la journée.
Pour l’instant pas question d’une grasse matinée, réveil à l’aube et nous avons une montée d’environ 10 kilomètres.
Pour cela petit déjeuner copieux: spaghettis bolognaise froides, ça passe bien !😋

L’inconvénient d’être toujours entourés de hautes montagnes : les levers de soleil que nous apprécions ne sont pas pour nous.
Nous avons par contre le plaisir de voir s’illuminer les différents sommets alentours et d’observer l’évolution des couleurs avec la montée du soleil.

Enfin, nous nous engageons sur un sentier d’alpage.

Des buissons de fleurs multicolores égayent le chemin.


Notre premier objectif est dans notre ligne de mire : un refuge abandonné qui n’est que ruine au nom de Ventura.

Nous sommes à mi parcours. Et je le souligne, il y a toujours un bon balisage !
Cette montée dans une herbe d’Alpage est bien agréable et que dire du panorama. Dommage qu’il n’y ai pas de vaches, pourtant l’herbe est grasse et leurs sonnailles iraient bien le décor.

En ce jour, une fois passé les 2400 mètres, j’ai beaucoup de mal. Je monte doucement avec des pauses régulières pour retrouver mon souffle.
Je suis à l’écoute de toutes mes sensations pour apporter la bonne cadence à mon organisme, mais quand l’air manque, les cuisses sont douloureuses.
Je me dis que tout cela fait du bien à mes cellules et mes organes et que j’y gagne en santé. Comme dans toute vie de sportif, il y a des jours sans et des jours avec, il faut simplement accepter et se motiver pour continuer. Et pourtant il serait si simple de dire » je ne suis pas en forme, ça ne va pas, on fait demi tour. »
Mais quelle frustration !


Nous arrivons dans le monde minéral, c’est grandiose avec des falaises qui démontrent la puissance de la terre au fil des siècles.

Lors d’un virage se dévoile à nous ceci, magnifique point de vue.


Un temps d’admiration où l’on apprécie le chemin parcouru depuis le matin et nous repartons.
Après 11 kilomètres et une ascension de 1365 mètres,
nous arrivons à la lagune del Caballo à 2919 mètres d’altitude.
Ici pause casse-croûte et un peu de repos.
On m’a demandé, pourquoi lagune et pas lac?
Une lagune est un plan d’eau uniquement alimenté par les eaux de pluie et de fonte des neiges. Il n’y a ni arrivée de ruisseau ou source ni écoulement de cette eau.



L’après-midi, ce n’est pas vraiment un chemin plat que nous empruntons, car au dénivelé du matin vont se rajouter encore 600 mètres.
Voici la vallée que nous allons remonter, à mi pente sur le flanc gauche. Observer les deux petites têtes de jeunes chamois au premier plant.

Depuis que nous sommes dans le monde minéral tout balisage a disparu, cependant le sentier étant bien tracé nous n’avons aucun tracas. Nous prenons conscience que de ne pas avoir à se soucier de notre itinéraire nous permet de mieux profiter du décor dans lequel nous évoluons.


Dans des éboulis on découvre une tête..

Nous décidons d’appliquer notre philosophie : prendre du temps.
Traverser un lieu que nous trouvons exceptionnel et ne pas en profiter pour respecter ce que l’on décidé, c’est à dire partir d’un point A pour arriver à un point B, nous semble absurde.

Certaines pierres prennent des couleurs or alors que d’autres brillent comme de l’argent.


Et celle-ci au forme arrondie certainement usée par un glacier, nous ne sommes pas spécialisés en géologie, mais tout cela nous fait penser à de la roche volcanique pour avoir déjà trainé nos chaussures en Islande ou au Piton des Neiges sur l’île de la Réunion.


Nos yeux ne savent plus comment faire, car il y aussi un oiseau qui nous appelle du haut de son rocher,

et en baissant la tête la délicatesse des fleurs.


Que d’extase et d’émerveillement !!
Et dans cette sérénité nous rencontrons quelques passages difficiles.


Ce muret construit pour le passage du chemin doit dater de quelques décennies ou même siècle. C’est assez particulier et ce fut un gros travail.


Après la force de la roche, voici la douceur d’une pelouse verte et fleurie où un ru prend sa source non loin pour un voyage dans les roches, les prairies, les villes, les plaines avant de grossit un fleuve et de retrouver la mer.

A flemmarder, le temps s’est écoulé et pour aujourd’hui cet endroit vert avec de l’eau fraiche, nous incite à poser nos sac et monter notre tente. Un bon bain de pied va faire du bien pour rééquilibrer la température du corps.
Belle journée du refuge Tello à la lagune de Lanjaron
18 km et 1930 mètres de D+

Les chamois viendront brouter ou danser autour de nous comme si de rien était. Nous sommes à 3003 mètres d’altitude, il fait bon ce soir et nous nous asseyons dans cette verdure pour écouter..
un concert de silence.
Vielen danke , dass du uns folgt.
Bis bald und liebe grusse.
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Salut Thierry,
Ce qui encore le plus incroyable c’est le soir nous sommes même époustouflés du dénivelé. On avait pas l’impression d’avoir tant grimpé. Nos sac son gros du au duvet, matelas lais ils font dans les 12 kg. Oui ce fut une journée grandiose.
Merci.
Amicalement
Pascal
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Salut Thierry,
Ce quo encore le plus incroyable c
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Près de 2000 m de dénivelé dans la journée, je suis estomaqué. Un bain de pieds se mérite assurément ! Bravo pour cet effort avec tout le barda que vous hissez tout là-haut. Vos observations des détails géologiques, végétaux et animaliers contrastent fort avec les paysages somptueux, c’est bien intéressant. Amitiés, Thierry
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Weiter so! Es ist immer wieder eine Freude Eure tollen Berichte zu lesen.
Liebe Grüße
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