Livre « Tête à tête avec la Sierra Nevada andalouse » à petit prix sur kobo.
Ce matin, nous sommes de nouveau à Guadix.
Objectif : récupérer mon portable. Rendez-vous avec la gérante du magasin à 12h30. Cela nous donne le temps de déguster un plat de churros.
Conseil : pour manger de bons churros craquants à l’extérieur moelleux dedans choisissez une churreria.

Après quelques courses, il est l’heure. Nous voici devant la boutique de téléphonie, les rideaux de fer sont tirés, personne ! Elle nous a oublié ? Laetitia tente de la contacter avec le numéro qu’elle lui a laissé, pas de réponse. Elle laisse un message et nous partons manger.
Laetitia se dit qu’elle a peut être confondu en espagnol douze heure trente et quatorze trente qui se prononcent à peu près pareil. Mais à quatorze heures trente nous vivons la même scène que précédemment. Il nous faut maitriser notre inquiétude, surtout quand nous lisons sur la porte du magasin qu’il est fermé le vendredi après-midi et tout le samedi.
Nous décidons de ne pas nous affoler et encore moins nous énerver après cette brave dame qui a peut-être eu un souci. Gardons confiance. Elle nous avait précisé qu’elle devait aller à Grenade pour chercher la pièce et sur la route il ne faut pas grand chose pour prendre du retard.
Nous connaissons l’Espagne, de toute façon avant 17 heures, voire 18, plus rien ne vit. Nous adoptons calme, patience et attendons.
17 heures passé, nous retournons devant la boutique; point signe de vie.
Nous nous rendons dans le parc proche pour profiter de l’ombre et la fraîcheur de ces beaux arbres. Notre décision est prise ; Laetitia tente de la recontacter une dernière fois et si non tant pis nous suivons ce que nous avions prévu et nous reviendrons la semaine prochaine.
Au moment où Laetitia l’appel, c’est cette dame qui téléphone en précisant qu’elle est au magasin. Effectivement elle est là avec mon portable réparé pour un prix modique. Elle est venu juste pour nous. Que dire ? Si ce n’est merci la vie.
De joie nous nous offrons une glace chez le glacier qui fait face à la boutique de téléphone.
Et nous prenons la route pour le col de Los Blancares 1280 mètres d’altitude. C’est là que nous allons passer notre nuit, un peu à l’écart.
Le lendemain, nous partons pour nous dégourdir un peu les papattes comme dit Laetitia.
Nous partons depuis la source de la Gitane, une résurgence d’eau d’une pureté et d’une clarté incroyable ou régulièrement des bulles se libères.


C’est une balade familiale, nous avons un petit sac à dos, car ici il fait vite chaud et il faut toujours prévoir à boire. Nous sommes en moyenne montagne et la verdure nous change du minéral.


Nous observerons un rapace qui s’envole devant nous avec sa proie dans ses serres, on devine que c’est un pigeon. Et nous seront impressionnés devant la force des fourmis qui dans cette piste tassée et dure, ont été capable de pousser gravillon par gravillon afin de se faire une sortie.
A chaque détour la nature offre une surprise à celui qui sait l’aimer.


La moyenne montagne à son côté verdoyant de douceur qui octroie à nos sens une grande sérénité.

Nous longeons d’immenses vergers d’amandiers abandonnés. Cela me fait comme une blessure, ces arbres ne demandent qu’une chose être entretenus, soignés et en échange nous donner abondamment. Mais rentabilité oblige…
Après les portes sommiers dans le secteur de Capileira ceux qui nous suivent vont se souvenirs, voici les clôtures étais. Décidément les Espagnols les rois du systeme D.

Notre balade va nous mener jusqu’à 1300 mètres d’altitude, des sommets apparaissent pour nous faire rêver et nous donner envie de grimper encore et toujours.

Pour terminer notre circuit nous passons de belles roches et nous croisons la gitane…

Cette eau est belle et fraiche nous en ferons un stock, car si nous n’avons pas trop chaud à 3000 mètres, dans les vallées qui culminent à environ 1000 mètres au-dessus du niveau de la mer, les après-midi sont très chaudes + de 35°, donc nous buvons beaucoup… d’eau !
Pour rejoindre un lieu que je vous réserve en surprise nous nous arrêtons au petit village de Quentar dans lequel nous allons flâner.

Toujours agréable de déambuler dans ces ruelles où l’on retrouve comme une intimité. On ose pas faire de bruit, on avance doucement pour ne pas deranger.


Souvent de la vigne pousse devant les maisons pour offrir un peu de fraîcheur.
Des escaliers qui mène ou… Au paradis peut-être ?

L’association de l’ancien et du monde moderne.

Et bientôt après le passage du barrage Pantano de Canales, nous allons vous inviter à nous suivre pour de nouvelles aventures.

Mais avant nous nous offrons un petit déjeuner comment dire de rêve ? Non bien plus …

Notre coeur est piégé par ces montagnes !
A bientôt pour deux jours de randos, certain de nos amis diraient : ils n’ont point de cesse !
Merci et encore merci pour tes messages.
Oui cela devait être difficile pour ceux qui aiment et connaissent les bons churros!
Amicalement
Pascal
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Ah çà non, jamais lassés ces deux-là ! Mais voyons, comment ne pas résister à l’appel de ces montagnes superbes, quand on dîne au paradis…
La photo des « churros » est une tuerie, et vous osez la positionner en grand format en tête de page.
Bon, vous êtes pardonnés car vous avez eu la sagesse d’attendre cette brave dame qui a réparé le portable. La baraka je vous dis ! Amitiés et vivement la suite ! Thierry
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