Pour cet été nous avons décidé de promouvoir mes livres et de participer à certain salon.
Je vous informe que nous serons présents
- À Joyeuse en Ardèche pour le festival Joyeuse Escale d’allo la planète qui se tient du 18 au 21 mai.

- À Valençay (36) le 25 juin pour le salon du livre.

Je vous lance un appel, si vous connaissez:
- Un salon du livre
- Une petite fête sympathique
- Un événement festif
où je peux présenter mes œuvres, n’hésitez pas à nous en informer.
— Vous avez envie de mettre un peu plus d’énergie et de m’aider, car vous avez aimé ce que j’ai écrit et vous pensez que cela vaut le coup d’être partagé ?
- Vous pouvez organiser une conférence avec vos proches et relations.
- Vous pouvez aussi contacter une bibliothèque ou une librairie ils leurs arrivent d’organiser des conférences.
- Ou plus humblement, mais toujours très efficaces parler de mes livres autour de vous, partager largement l’adresse de notre blog, de notre chaîne YouTube ou de notre page Facebook. Lien en bas de page.
Je vous remercie cordialement et vous souhaite un été avec de nombreux levers de soleil flamboyants qui illuminent votre vie de joie.

Voici une réflexion que je vous partage!
Après la réussite de ce défi, j’ai déclenché en moi la volonté de continuer à repousser mes zones de confort et vous découvrirez bientôt que je vais encore m’amuser à en réaliser d’autres.
Comme je l’expliquais dans mon article « au-delà de l’effort « paru sur ce site, la douleur telle que notre cerveau l’interprète ne correspond pas à ce que l’on ressent. Cela m’a ouvert la porte du désir d’accomplir des choses que je mettrais dans l’ordre de l’impossible.
À moi de trouver le juste milieu pour m’arrêter avant l’incident ou l’accident. Je suis animé pour repousser ces zones de confort qui me conduisent à porter un regard différent sur la vie et ma passion, mon amour pour celle-ci sont encore plus grands.
Je suis sur cette terre portugaise comme chez moi.
Elle m’accueille et me nourrit de son énergie. En marchant ou en courant sur ses sentiers, je ressens son histoire difficile, pénible, mais les paysages sauvages et l’immensité des espaces où tout bruit industriel est absent me comblent de sérénité.
Cette terre est comme ses habitants accueillante, mais dans la rudesse de sa végétation, ses parfums sont doux au même degré que leurs sourires.

En définitive, je ne suis pas un étranger, mais un humain sur un morceau de ma planète alors n’est-ce pas normal de me sentir chez moi ?
Sur ce bout de terre je suis de plus en plus attiré par le petit, fleurs, insectes, dans leurs détails, leurs finesses n’est-ce pas la beauté du monde que l’on aperçoit ?
Nombreux les considères comme insipide où ni prête pas attention, se déplaçant trop rapidement à la recherche du grandiose, de l’immense.
La citation du poète Portugais Fernando Pessoa :
« Un homme peut si il est vraiment sage, jouir sur une chaise de tout le spectacle du monde »
me pousse à la réflexion depuis que je l’ai lu et encore plus ces derniers jours.

Pourquoi ?
À l’aurore de l’été j’entends parler de voyages lointains, d’avion, road trip…
Au même moment, des départements de France sont soumis à des restrictions d’eau ; nous sommes au mois de mars !
Dans le même temps, nos dirigeants avec des arguments insensés détruisent des surfaces agricoles nourricières. Ils ordonnent la construction de bassines et laissent l’eau s’évaporer ou en région parisienne transformer des hectares de terres végétales pouvant produire pour créer des réseaux de communication alors que ceux existants ne sont plus entretenus.
Dans ce dérèglement climatique ultra-rapide, où est la sagesse ?
Quand dans le même intervalle des jeunes au Portugal à Mertola démontre que dans un secteur sec et aride il est possible de cultiver des fruits et légumes en appliquant les méthodes de l’agriculture syntropique.
(Liens en bas de page)

Moi je ne peux rester indifférent face à ce dérèglement, à cette souffrance de la planète Terre, si belle que l’on transforme en machine à produire et en poubelles.
Atteindre l’harmonie, le juste milieu ne sont pas des choses faciles pour nous les humains dans cette société, cela serait presque notre quête quotidienne.
Certains me disent d’arrêter de me torturer. Chercher l’équilibre entre mes envies et le respect de la terre, ce n’est pas se torturer c’est un besoin vital ; comme le funambule qui sur son filin à plusieurs mètres de hauteur recherche sa stabilité.

Un constat :
En pleine nature, campagne, montagne des détritus sont jetés et la terre va mettre de quelques mois à plusieurs années pour s’en occuper. Cela aura des conséquences graves pour nous les Hommes qui sommes le dernier maillon de la chaîne alimentaire.
Il m’est impossible d’abandonner toute ordure, voire de ne pas trier les déchets.
Mais que faire au niveau des déplacements ? Certes, les routes sont construites, les avions volent et les bateaux naviguent. Je peux utiliser les transports puisqu’ils existent ou consommer, car les marchandises sont en rayon !
Mais si personne ne fait le premier pas ?
Rumy, poète persan du XIII ème siècle, disait :
« Hier j’étais intelligent et je voulais changer le monde aujourd’hui je suis sage et je me change moi-même »
Pour le spécialiste de la bio que je suis, dans les années 60 si certains paysans traités comme des hurluberlus n’avaient pas commencé l’agriculture biologique, actuellement serait-elle ce qu’elle est ?
J’ai connu certains de ces pionniers de la bio, les embûches furent considérables accompagnées de menaces. Leur persévérance ne fut-elle pas judicieuse ?
Je vous partage mes réflexions quotidiennes où à l’aube de cet été nous avons décidé de parcourir des kilomètres en véhicule à travers la France pour vendre mes livres.
Si je ne fais rien, mon travail correspondra au temps de vie de l’insecte éphémères ou éphéméroptères. Pourtant vu les quelques messages que je reçois je pense qu’ils méritent plus que cela.
Avec Laetitia, nous assumons notre incohérence et nous allons arpenter la douce France de Charles Trenet. Revoir et rencontrer des amis ainsi que j’espère de nombreux lecteurs qui vont me combler.
Alors, rester frustré en s’emprisonnant dans un lieu ou bouger dans une mesure un peu raisonnée. Qu’est-ce qui est le plus juste ?
Cette interrogation qui peut être sans fin n’est pas une torture, mais une richesse.

Chaque matin avec Laetitia nous nous nourrissons de café, de pain, de confiture (églantine sauvage ou figue sont nos gourmandises), mais aussi nos échanges sur la vie allez. Soyons prétentieux, cela ne fait de mal à personne, nous philosophons !
Se remettre en question, douter c’est grandir, évoluer, cela me permet d’effectuer les bons choix pour moi et m’amène à vivre en harmonie avec moi-même.
Vivre ne serait-ce pas s’élever, trouver un équilibre de félicité au-dessus de tout intérêt matériel et comme dans notre trek ou mon défi se retrouver uni avec les oiseaux, les fleurs, les arbres, le soleil, la lune et les étoiles ?


Lien vers le collectif de Gonesse
Lien vers les agriculteurs portugais