Le 7 avril approche et notre festival n’aurait pas été complet, si ce jour-là nous demeurions assis à nous tourner les pouces.
J’en entends certains rire sous cape et se dire, mais peut-il rester tranquille ?
Oui, cela m’arrive de m’installer dans un lieu où le calme et la nature règnent en maître, songer, écouter le silence. Rien de plus enrichissant que de demander à son cerveau de s’arrêter de fonctionner et de se laisser porter dans les nuages pour accéder à des rêveries, peut-être sans queue ni tête, mais l’essentiel n’est-il pas de s’évader ?

C’est d’ailleurs certainement l’activité que je maitrise le mieux, et cela depuis ma plus tendre enfance. Si vous avez lu mon premier livre, vous devez vous souvenir ; je m’allongeais dans la pelouse chez ma grand-mère, installé entre des planches auxquelles j’avais donné l’apparence d’un avion, je regardais le ciel et partais avec les nuages.
Quoi de plus merveilleux qu’un nuage qui s’étire dans le ciel, se modèle selon le vent et prend des formes incroyables dont seul chaque individu peut deviner ce qu’elles représentent.

Mais la vie pour moi c’est un peu comme un torrent de montagne, tumultueux, fougueux, bouillonnant, puis tout à coup la pente se modère et le voici lézardant entre les renoncules et des boutons d’or. Laissant le temps au soleil de se mirer et de provoquer des reflets d’argent.
C’est sûrement pour cette raison que les projets abondent comme les danseurs d’une valse de Vienne : ils glissent, s’élèvent, retombent, tournent en douceur et en grâce pour donner une dynamique à ma vie.
Revenons à notre canevas :
🔸Le 7 février nous commençons notre trek de 540 kilomètres sur les sentiers du sud Portugal.
🔸Le 7 mars je pars et réalise mon défi, parcourir en trail le GR 13 de la Via Algarviana soit 315 kilomètres en 8 jours.
Voici le lien avec notre chaîne Youtube où vous pouvez retrouver toutes les vidéos montées par Laetitia qui raconte cette épopée.
Vous pouvez aussi retrouver l’histoire de ce défi sur ce blog pour ceux qui l’aurait raté. Et Je vais dire comme tout le monde n’hésitez pas à partager les vignettes YouTube ou le blog. Merci !
À cette heure, il manque à mon arc une activité qui en plus des deux nommées ci-dessus fait aussi partie de nos passions :
Le vélo.
📢 Le 7 avril, un peu moins exceptionnel, un peu moins physique, nous effectuerons avec nos VTC une virée de 💯 kilomètres dans la journée.
Je vous ferai un compte rendu de cette randonnée qui s’annonce magnifique vu le circuit que nous avons choisi.
Mais en attendant, j’ai envie de partager le message d’un paysan ardéchois écrit en 2009. Depuis, il a dû quitter notre monde terrestre, mais ses paroles sont riches et toujours d’actualités.
Tu peux te dire que oui, ce sont les propos d’un vieux bonhomme qui n’est jamais descendu de sa montagne et qui est complètement dépassé par l’évolution.
Si c’est ce que tu penses, arrête la lecture ici.
Ces phrases peuvent aussi nous aider à réfléchir sur le sens de notre vie, de notre société et du changement.
Pour Laetitia et moi, elles ont eu un écho. Et si notre humanité se mettait à considérer les anciens comme des personnes rayonnant une connaissance, une sagesse ?
Voici les mots d’Adrien Martin,
« Et si un jour il y avait un retour de manivelle ?
Aujourd’hui, c’est trop en avant !
Quand tu laboures avec une paire de vaches, si tu ne les fais pas reculer, tu ne fais pas du bon boulot…
Et là, je ne sais pas s’ ils font du bon boulot en avançant tant vite !
Je crains que les choses ne s’arrangent pas, les gens bataillent à vie.
Ça évolue bien, mais pas toujours dans le bon sens.
Il faisait voir hier un reportage à la télé, je ne sais pas si c’est vrai, mais là-bas dans un pays d’Afrique, une guerre civile de tous les diables. Tu vois les gosses, ils sont estropiés, ils ne sont pas soignés, ils vont dormir dans les bois pour se cacher.
Ils sont mitraillés dans tous les coins, moi je pense que ça ne devrait pas exister.
Moi je le vois à la télé, ça rend les gens malheureux ça, moi je dis que c’est honteux, mais ça vient de qui ça ?
Des états pas mieux, c’est pas les gros qui souffrent, mais toujours les petits tout.
C’est une bande de croyats, ça fait peur, ça doit être dur chez eux.
Venir de leur pays à ici à cause de la guerre civile ou de la sécheresse.
Il y a bien de la misère de partout, ils ne viennent pas de leur bon gré, je crois pas.
C’est vilain tout ça.
Si tu es poursuivi toi, tu iras bien là où tu pourras. Si il faut toujours se cacher, tu t’imagines toi, il te faut aller dans un autre pays et ne pas comprendre la langue. Et pas avoir de sous et faire quoi à manger, quoi ?
C’est dur ça oh, ça ne devrait pas exister.
Si toi tu es bien dans ton pays, tu ne viendras pas ici.
Encore ici en France on se plaint, mais on n’est pas poursuivi à coup de canon, il n’y a pas de guerre.
Les gens sont quand même bien. Depuis la guerre de 39/45, il faut bien dire la vérité, on est pas trop mal. »
À chacun d’écouter ce qui résonne en son cœur.
Je rajouterais, est-ce que les personnes qui comme moi nées dans les années 50, se rendent compte que c’est la première génération qui n’a pas vécu de guerre ?
Petit, étant Alsacien, la guerre j’en ai entendu parler. Tout prêt de là où j’habitais, existent les tranchées de la bataille du Linge de 14/18, mon père m’y a amené et m’a expliqué. Je ne devais pas être bien grand, mais cela m’a marqué et a l’inverse de nombreux de mes copains je n’ai jamais pu jouer à la guerre. Je n’ai jamais trouvé cela amusant de tuer quelqu’un même pour de faux comme on disait.
Alors, soyons heureux de ne pas avoir connu ces horreurs et évitons de porter de la haine en nous. Cela fait plus de mal à nous-mêmes que celui vers qui nous dirigeons notre colère.
🔺Quant à la modernisation ?
Nous écoutions dernièrement un débat sur l’intelligence artificielle.
Un partisan de l’évolution ne se posait même pas la question sur l’intérêt de la chose.
Il répétait que cela allait améliorer la productivité. Je regrette que personne sur le plateau ne lui ait rétorqué, mais pour qui ? Et pourquoi ?
Mais surtout ce qui nous à ébranler c’est qu’il déclarait que c’est comme pour l’armement, c’est obligatoirement une compétition entre les pays ou bien les nations. Mais à quoi nous sert ce surarmement ?
Sur le plateau, il y avait aussi un philosophe, pas un vieux croulant avec des binocles sur le bout du nez, non un gars dans la force de l’âge. Il disait ceci :
» Chaque fois qu’une nouveauté arrive dans l’informatique, on s’en réjouit, on fonce, car les arguments prétendent qu’il n’y a rien de mieux. Une fois que c’est en place, on remarque les défauts et il est nécessaire de prendre des mesures. Je pense que cette fois il faudrait faire une pause et réfléchir. »
À mon avis, les seules questions à se poser sont :
♦️Qu’est-ce que cela amène dans la qualité de vie des gens ?
♦️Allons-nous être plus heureux ?
♦️ Est-ce que cela va améliorer la vie entre nous ?
Dans le même ordre d’idée nous tenons à partager un reportage que nous venons de voir sur Arte. Il parle de la gravité du réchauffement climatique, mais pas dans un sens de nous culpabiliser, plutôt pour nous informer de la situation et nous aider à réfléchir.
Au point ou en est la situation nous n’avons plus le droit en tant qu’être humain responsable de jouer à ceci :
🙈🙉🙊
Pour nous, pour les autres et pour nos enfants. Nous avons envie de lancer un message :
Pour vivre heureux, rien ne sert de s’entourer d’une profusion d’objets.
Sachons vivre dans la simplicité.
Nous nous considérons comme « essentiellistes » et qu’est-ce que l’essentiel ?
La santé, avoir l’amour de l’autre, auquel nous ajoutons un toit, quelques vêtements, et de quoi se nourrir correctement. Nous vivons de cette manière et nous pouvons dire, moins on a plus on vit dans une harmonie et un bien être.
En attendant, je vous garantis qu’ici à l’Ecopark nous avons une douceur de vivre au milieu des fleurs et des oiseaux qui chaque matin chantent à tue-tête.
Alors n’oubliez pas notre rendez-vous du 7 avril.

Et une belle nouvelle le magazine du département des Vosges dans sa rubrique : » des livres et nous » présente mon livre Lever de soleil sur la vie.

Et oui je suis bien d’accord agissons et chacun peut le faire en réfléchissant à sa consommation.
Amicalement
Pascal
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Bien sages réflexions qu’il est bon de rappeler de temps en temps.
Merci Pascal, méditons… et agissons !
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