Portugal Nationale 2 à vélo : étapes 2 et 3 !

Après cette belle nuit dans la forêt , nous partons tôt avec des températures très agréables. Ferreira do Alentejo c’est une borne géante qui nous stop pour une traditionnelle pause.

Nous arrivons à Aljustrel, petit village perché sur un éperon. La montée dans les rues pavées n’est pas une partie de plaisir. Devant l’église une belle petite place avec une terrasse où nous nous rafraîchissons, mais surtout une maison à la façade en azulejos magnifique..

Ainsi qu’un couple de vieux regardant passer le temps. Figé comme ils sont, il n’ont pas fini de regarder ! Enfin j’ai bien essayé de les dérider mais ce ne fut pas facile.

Nous poursuivons notre route, la plus part des nombreux motards qui nous croisent, nous adresse un salut ou un léger coup de klaxon, certain automobilistes participent aussi à ces encouragement gratuits et bénéfiques pour nous. Cela me donne par moment un frisson d’émotion.

Nous arrivons à Torrão, il est 13 heures et à l’inverse de la journée précédente pas un brin de vent aujourd’hui. L’air est tellement chaud que nous avons la sensation qu’il nous brûle les poumons.

Une pause devant la borne de l’Office du tourisme où Laetitia fait tamponner notre passeport et nous recevons deux cadeaux : un badge et un auto collant de la nationale 2.

Nous avons déjà parcouru 70 kilomètres et nous ne nous sentons pas prêt à poursuivre dans cette fournaise. Nous décidons de manger au restaurant, ils sont nombreux à être fermé, est-ce les conséquences du covid?

Enfin nous trouvons le seul et unique qui est ouvert. Je me régale d’un  » Lula », un calamar extrêmement bien cuisiné.

Je ne pensais pas que le virus de la covid 19 reconnaissait les frontières. Pourtant je devrais être habitué, déjà le nuage de Tchernobyl c’était arrêté au niveau de Rhin.

Le virus n’est pas le même en France et au Portugal puisqu’ici nous mangeons en terrasse et même à l’intérieur il n’y a aucun contrôle. C’est sûrement le ciel bleu et la chaleur qui adoucit sa virulence puisque en France les mêmes actes sont répréhensible de lourde peine. Car le virus guette pour assaillir celui qui gourmand, veut se rassasier à une terrasse et sa violence s’aggrave pour ceux qui mange en salle . Il paraît que pour eux, il arrive avec toute sa famille de variant d’où l’intérêt d’être vacciné, mais les variants sont intelligents et contournent le vaccin.

Il y a quelques années en arrière on disait  » il ne faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages. »

Enfin nous, on use et abuse de notre liberté en changeant de terrasse !

De terrasse en pelouse de parc,  de pelouse en banc de parc, de banc en terrasse et de terrasse en pelouse par cette chaleur impossible de remonter sur les vélos.

Laetitia découvre grâce à l’application Maps-me qu’il y a le bras d’un barrage très proche accessible par une piste.

Nous parcourons ces 5 km pour nous retrouver dans un lieu de rêve face au héron et son vol gracieux, où le marin pêcheur passe à une vitesse extraordinaire avec un sifflement particulier tandis que les poissons fond des sauts hors de l’eau impressionnant.

La lune se lève et il est temps pour nous de dormir😴 Une journée à 75 km et 547 de D+.

Quelques tours d’horloge plus tard voici le même lieu.

Qu’il est agréable de voyager à vélo en cette saison, pas de souci de météo le soleil tient sa promesse il est au rendez vous chaque matin.

Certain vont se plaindre qu’il fait trop chaud. C’est une histoire d’organisation, d’effort et un peu de dépassement de soi ; pour nous que de la satisfaction !

Nous quittons Torrão et sommes décidé à donner des bons coups de reins pour avaler du kilomètre.

La route est très vallonnée défilant parmi de grands élevages de bovins paissant paisiblement au milieu des chênes liège ou des chênes vert. L’eau bleu d’un barrage vient divertir ce paysage bucolique

Et c’est au village d’Alcaçovas que nous allons bien être surpris, de très belles façades dans le style de l’Alentejo où  le blanc, le jaune et le bleu dominent.

Voici une construction particulière avec des coquillages incrustés accompagnés de petites pierres.

C’est le palais d’ Henriques, ouverture pour les visites 10h00, il n’est que 8h30 nous n’attendons pas mais reviendrons pour le découvrir. Voici un aperçu de l’extérieur..

Tous ces beaux villages Portugais se situe au sommet d’une colline, si vous décidez de parcourir le Portugal à vélo il faudra vous habituer à ces dernières rampes. Un ou deux kilomètres avec des pourcentages dépassant fréquemment les 10%. Le bénéfice c’est que cela procure toujours de magnifiques points de vue.

Nous reprenons la route toujours aussi vallonnée et très agréable au milieu de chênes gigantesques qui nous salue avec leurs branches majestueuses. Le cycliste rêveur profite de tout et voyage dans son propre déplacement. Nous partons pour Montemor et ce n’est pas puisque nous apercevons le château que nous sommes arrivés.

Dans cette ville, nous sommes face à un dilemme:

  • visiter le château qui bien souvent est plus beau de loin qu’une fois sur place
  • ou faire quelques achats pour nous alimenter et repartir manger de l’asphalte pour nous faire plaisir sportivement.

Nous prenons la deuxième option. Il nous reste 40 km jusqu’à Mora. il est un peu plus de 11 heures en roulant bien nous y sommes pour 14 heures.

Nous repartons sur les routes baignées de soleil et donc de chaleur soit 39.6° C. Une petite brise et la vitesse, cela nous rafraîchit.

Nous passons quelques villages aux rues pavées qui nous réveille au cas où la chaleur nous amènerait à somnoler, mais vu la forme et le coup de pédale je ne pense pas.

Voici Mora, il est 14 heures, nous trouvons un parc pour manger. C’est ici que nous faisons la jonction avec la partie de la nationale 2 que nous avions visité avec notre camping car.

Demain nous quittons la nationale 2 pour aujourd’hui, nous partons le long de la ribeira da Raia où il y a un bel aménagement qui permet de se promener le long du cour d’eau.

Après les 💯 kilomètres parcourus en vélo, nous allons nous dégourdir les jambes. Passerelle et sentier au milieu des parfums du soleil couchant, idéal de parcourir 5 kilomètres dans cet environnement.

Et nous y croisont une belle sauterelle,

les entomologistes ne me tiendront pas rigueur de méconnaître sont nom. Parfois juste admirer s’émerveiller peut suffir ?

Pour notre bivouac lieu de pic nic agréable sous les pins. Nous terminons la journée avec 101 km et 1141 de D+

Un commentaire sur « Portugal Nationale 2 à vélo : étapes 2 et 3 ! »

  1. Je ne me lasse pas de regarder attentivement vos photos de villages, avec cette architecture si particulière des maisons si blanches qui se détachent sur ciel bleu azur. Un vrai régal pour les yeux !
    Bravo pour vos efforts de cyclistes sous le cagnard, vous êtes à fond me semble–t-il !
    Amitiés Thierry

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