Hier au soir fatigué, je n’ai pas été jusqu’au bout de ma réflexion entre le moment où je participais à de nombreuses courses et aujourd’hui.
Plus jeune, je ne me donnais pas de liberté. Si je voulais améliorer mes performances, pas de liberté à l’entrainement et une fois en course surtout pas la liberté de m’arrêter.
A l’époque je disais plutôt crever qu’abandonner.
Aujourd’hui je suis totalement libre, je n’ai plus de coachs qui attendent un résultat.
Je n’ai rien à prouver à personne, même pas à moi même.
Certes quand on se lance un défi, l’idée est d’y arriver, mais le plus important c’est de rester libre et surtout de s’amuser. Si ces deux éléments ne sont pas réunis l’énergie ne danse plus en moi.
C’est comme cela que nous agissons dans tous nos périples vélos et pédestres et je ne vais rien changer à ma philosophie.
Et je pense que c’est une énorme différence et surtout l’avantage de ma tête grisonnante par rapport au jeune loup qui voulait coûte que coûte se qualifier au championnat de france de marathon et qui est arrivé.
En ces temps actuels je n’ai pas de pression, l’esprit libre et mes seules règles sont :
- Souple
- Facile
- Plaisir
Si il n’y a plus de plaisir alors il faut réfléchir.

Ce matin il fait bon et il ne pleut pas, mais s’il tombait des cordes comme la météo l’avait prévu je ne suis pas certain que j’aurais rechaussé mes baskets.
Comment je me sens ?
Ça va et je m’attendais à plus de courbatures.
Ce qui me gène le plus, c’est une ampoule au pied gauche.
Alors on va voir ce que cela va donner une fois en route…
À suivre…